Mardi 7 juillet 2009

Ce serait tout de même ballot de ne pas profiter de la plage de GeorgeTown - Georgioupoli quoi! - vu qu’elle se trouve à une vingtaine de mètre de notre camping-car. La plage avec ses parasols – transats et bien protégé puisqu’il y a un lifeguard juste à côté de nous. Il est cool sur un transat, sa bouée orange à la “alerte à malibou” juste à vôté de lui. On le sent prêt à sortir de sa torpeur pour aller sauver le baigneur qui aurait un problème dans cette baie sans aucune vague et où il faut bien faire 200 mètres pour perdre pied (bon j’exagère un peu…) Tout d’un coup, c’est un autre évenement qui le fait sortir de sa torpeur (et nous de la notre). Un bon gaillard grec, la cinquantaine, chaussure en cuir, chemise et pantalon noirs, sort d’on ne sait où. Sans doute d’une des petites tavernas qui sont plantées au milieu de cette anse. Il se met à passer un savon à notre lifeguard. Le tout en grec évidemment. Il montre l’autre extrémité de la plage. Serait-ce pour signaler ce baigneur tout au loin (bien au delà de la plage, il est peut-être parti des rocher tout au fond, après la petite église qui a accueilli tout un groupe de personnes ce matin (un mardi? était-ce un enterrement?) mais je crois que je m’éloigne) ? Bref notre sauveteur beau jeune et bronzé ce met à l’action! Il file de l’autre côté de la plage. Mais au lieu de courir tel David de alerte à malaubout, c’est plutôt le pas nonchalant de l’inspecteur Colombo qu’il emprunte… J’aimerai tout de même le voir à l’action en cas de vrai problème… Si on jetait à l’eau un des gosse ?!?

On reprend l’autoroute (1X1 voix sur laquelle rappelons le il faut se pousser sur la bande d’arrêt d’urgence si un véhicule pressé déboule)

Vers midi (c’est à dire 14H00 en fait) la faim commence à se faire sentir au niveau de l’équipage. Pour éviter une révolte, on sort de la route pour se perdre du côté de Aptera. On mange tout en haut d’une montagne, au pied d’une forteresse et tout près d’un site archéologique. Ambiance Grèce Antique assurée!

Plutôt que de repartir vers Hania, je décide, malgré l’air perplexe de Marion, d’aller visiter un site classé “exceptionnel” sur un guide (par le routard, un autre). Il s’agit d’une des plus belles église orthodoxe de toute la Crête! “Arrête tu déconne… et puis les coups de coeur de ce guide…” . “Allez c’est à peine à une dizaine de kilomètres…”. Une dizaine de kilomètre, mais de montagne! On finit par y arriver à cette superbe église. Elle est effectivement… pas mal. Et puis le cadre est sympa, non ? Les moutons! Pis Hippolyte il a même trouvé une corne de mouton “il a trop de chance”

On retourne par le même chemin, c’est en fait un cul de sac. Glaces à Stilos. On arrive à Souda, la banlieu de Hania. C’est de là que partent les ferry. On y achète nos billets retours.

On visite ensuite Hania… en camping-car. Les rues ne sont pas trop étroite mais les panneaux d’interdiction de stationner pas respectés! Ca nous vaut une marche arrière en plein carrefour pour laisser passer un bus. On essaie de repérer un parking pour se garer, pas cette aujourd’hui, on visitera la ville lundi le jour de notre départ de la Crète. Ca va pas être simple de se garer!!!

on poursuit la route jusqu’à Kissamos. On passera la nuit sous les arbres à côté de la plage. Giros acheté avecs les deux grans sur les quelques tavernes qui se trouve à l ’extremite de cette plage immense. Amibiance sympa, il y a un peu de monde mais pas trop. Pas mal de grecs…

Mercredi 8 juillet 2009

Réveil à la plage de Kissamos. Les mamies et quelques papies de succèdent. Ils font leur gymnastiques dans l’eau. Un papy arrive en voiture, sans doute bien décidé à faire un peu de gym dans l’eau. Mais avant, comme cela semble être d’usage pour certains ici, c’est d’abord le petit pipi sur la roue de la voiture. La sienne évidemment. Pourquoi chercher quand on a tout sous la main… La mer est chaude, aussi chaude que la température extérieure de 28 degrés…

On file ensuite vers la plage de Falassarna. On comprend très vite, dès la descente vers la plage, que celle-ci est magnifique. On prend notre repas à l’ombre d’un arbre (c’est carrément rare de trouver de l’ombre, profitons en!). On ne restera pas ici, même si c’est très chouette; Mais avec un camping-car de notre taille, pas facile de se garer dans un endroit proche de l’eau et un peu sympa.

On reprend donc la route vers Elafonassi, à l’extreme sud-ouest. La route de montagne est magnifique. D’abord désertique. Ensuite riche en arbres (bcp de chataigners visiblement).

Et on arrive sur Elafonassi. J’ai dit que Falassarna était magnifique, je ne sais pas ce que je peux dire de cette plage là.

On trouve un endroit pour se poser, au bout du parking. Il y a des endroits très chouettes encore plus au bout mais c’est pris et en plus le chemin est un peu rude (on a peur d’accrocher le bas du camping-car)

Suite du voyage : Elafonnassi