15 mars 2001

On continue notre tournee des plages du Kerala. Cette fois-ci, nous sommes a Kovalam, a une vingtaine de kilometres au sud de Trivandrum. A la sortie du train, il a fallu prendre un rickshaw (pour memoire ces scooters transformes en taxi) pour rejoindre la station de bus. Vraiment, les rickshaws, c’est quand meme de la racaille! Impossible de connaitre le prix d’une course, meme les locaux y sont confrontes. En plus, comme ils ont des commissions quand ils nous emmenent acheter un billet de bus ou qu’ils nous emmenent dans un hotelm bien souvent ils essaient de nous dissuader d’aller la ou on veut (cf a Agra), ou meme ils nous conduisent dans une agence privee de bus plutot qu’a celle publique que nous avions demandee. A Trivandrum, ce qu’il a fait ce gros nain, c’est qu’il s’est vexe parce qu’on a refuse qu’il nous emmene direct a la plage (100 roupies au lieu de 10 en bus!). D8 coup, comme ca, gratuitement pour se venger, il nous a conduit a 200 metres de la bonne station de bus en nous prevenant tout de meme “vous allez attendre…”. Et ben, on n’a meme pas attendu! On a juste marche jusqu’au bon arret. Mechant, va!

16 mars 2001

C’est super, je n’arrête pas de manger de supers bons poissons grilles, cuisines a l’ail: requin, barracuda, kingfish, espadon, saumon de mer, thon, … Le choix est grand. Je dis “je”, parce que Lionel a décidé d’être végétarien, au moins jusqu’a ce soir. Et comme il trouve, et il a raison, que les légumes c’est bon pour moi aussi, a midi on se régale de légumes a l’eau et de riz (choux-fleurs, carottes, haricots verts, petits pois, patates, chou, …). Pour faire passer (je suis moyennement fan), on déguste notre repas sur la plage, vue sur les grosses vagues. Ici, c’est comme a Varkala, a part la plage, il n’y a que dalle. La différence, c’est qu’ici c’est plus développe pour les touristes, que l’eau est plus claire (on voit le fond) et qu’il y a un très chouette phare au bout de la plage. Personnellement, nous on préfère Kovalam à Varkala, en plus, c’est moins cher. Faut dire que c’est la basse saison sinon il parait qu’il y a des placeurs sur la plage! Contrairement a ce que j’ai pu dire, les indiens ont le rire et la blague facile, au moins ici au Kerala.

17 mars 2001

Ce matin, lever 7h00 pour suivre le travail des pecheurs. De 6h30 a 9h00, ils pechent sur la plage. En fait ils tirent les filets poses la nuit. Quand j’arrive sur la plage, je vois 2 equipes de 16 a 18 hommes tirer une corde au rythme d’un chant. Chacune est a un bout de la plage, soit a environ 500 metres d’ecart. En suivant des yeux les flotteurs de la corde qu’ils ont tant de mal a haler, je la vois entrer dans les vagues, courvir toute la baie et… revenir au ruvage dans les mains de la seconde equipe. Chacun, ancre a la corde, la tire en reculant pas a pas jusqu’a rejoindre le dernier homme qui donne le rythme en chantant (les autres lui repondent), tire sur la corde, et l’enroule a ses pieds. La, les tireurs de corde lachent et vont se replacer tranquillement en debut de corde, les pieds au ras des vagues. De temps en temps, sur un signal, ils tirent comme des fous, arc-boutes a en toucher terre. Et ca les fait bien marrer! Tout doucement, l’equipe cote est se deplace vers l’autre bout de la plage, vers l’autre equipe. presque deux heures de “ho hisse” plus tard, ils s’en approchent a 20 metres. Quelques uns quittent alors la corde pour entrer dans l’eau ou ils sautent partout en éclaboussant et en criant de grands “houou…houou…” afin de repousser le poisson au fond du filet, lequel n’est plus qu’a 30 mètres de la plage. Enfin, on voit le filet! Les pêcheurs tirent comme des fous dans de grands cris! C’est sur, la pêche va être miraculeuse vue la taille du filet, le nombre d’hommes nécessaires (40 y compris les 2 bateliers) et l’énergie dépensée. Grosse surprise, le filet doit faire 10-15 mètres de long et non toute la baie! Et au lieu des barracudas, kinghishs et autres monstres auxquels je m’attendais, il frétille de friture! La, tandis que la plupart des hommes repartent tirer un nouveau filet, commence le plus difficile: la vente. Les femmes sont arrivées avec leurs grandes bassines en fer blanc et elles discutent âprement essentiellement entre elles d’ailleurs! Ca s’engueule ferme!

Fait marquant de la journée, Lionel a enfin trouve la petite grammaire anglaise dont il rêvait tant. Ca plus le dico, il est fin prêt. Après-midi a Trivandrum ou nous passons une heure a la poste pour envoyer les photos!!! On se ballade dans un quartier très tolérant ou on peut voir cote a cote une cathédrale, un temple hindou et une mosquée.

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Le phare... on se croirait presque en Bretagne. Seul le ciel bleu et la temprérature nous en empêche :-)
Le phare... on se croirait presque en Bretagne. Seul le ciel bleu et la temprérature nous en empêche :-)
Les pecheurs hâlent le filet
Les pecheurs hâlent le filet
Les pecheurs hâlent le filet
Les pecheurs hâlent le filet
Les pecheurs hâlent le filet
Les pecheurs hâlent le filet
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Ca y est, on tient le filet!
Ca y est, on tient le filet!
Filet plein de friture
Filet plein de friture
Filet plein de friture
Filet plein de friture
Discussions sévères autours du poisson pour le prix
Discussions sévères autours du poisson pour le prix
La petite mamie sera la première servie en poisson. Faut dire qu'elle se bat avec beaucoup d'autorité
La petite mamie sera la première servie en poisson. Faut dire qu'elle se bat avec beaucoup d'autorité
Le bus Kovalam Trivandrum. pas de vitre aux fenêtres, ça rafraîchit mieux!!!
Le bus Kovalam Trivandrum. pas de vitre aux fenêtres, ça rafraîchit mieux!!!
Indian Coffe House, le resto qui monte en collimaçon! De gauche à droite : assiette de frite, fried tomatoes, parathas, massala dosai et devant 3 bols de sauces
Indian Coffe House, le resto qui monte en collimaçon! De gauche à droite : assiette de frite, fried tomatoes, parathas, massala dosai et devant 3 bols de sauces
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