28 avril 2001

Siliguri, départ en minibus (encore un bus) pour Darjeeling que nous atteignons 4 heures plus tard, les fesses en compote. Surtout qu’en 3 mois de promenade, on a perdu toute la bonne graisse qui protégeait les os de nos fesses. On a l’impression d’avoir les os qui transpercent la peau à force d’être assis. Bref, il est 13H00, on a notre hôtel. Plutôt rapide, hier à 8H00 du mat’ on attendait notre bus et nous voilà déjà arrivés!!! La montée à Darjeeling (qui s’étale de 18000m à 2400m) était superbe. Vue dégagée sur la vallée et vers les sommets, sapins immenses et magnifiques maisons fleuries partout. La population semple plutôt tibétaine, vu les bonnes têtes joviales que nous croisons. Ils sont rigolos, ils ont toujours l’air de sourire. Le soir, jolie vue dégagée sur les lumières des pentes raides entourant notre hôtel.

29 avril 2001

C’est dimanche, c’est malin, je manque l’Ecole des Fans. Et tout cela pourquoi? Pour être ici à Darjeeling sous le brouillard!!! C’est à se demander si on n’a pas un peu un manque de chance avec l’Himalaya… En plus il pleut entre deux orages! Et la ville est tellement en pente que même descendre est fatiguant, ce qui est triste lorsqu’on pense que notre hôtel -fort sympathique d’ailleurs- est tout en haut de la ville (le plus haut même). Mais bon, ce n’est pas grave, je crois que de toutes façons ça ne passe plus l’Ecole des Fans.

30 avril 2001

Pour voyager en Inde et au Népal, il faudrait inventer un kit spécial. D’abord, un troisième bras car se balader dans la rue avec juste deux bras relève de l’exploit. Les deux mains collées sur les oreilles comme anti-bruit pour lutter contre la surdité et la crise de nerfs, il en manque une troisième pour se boucher le nez et éviter les hauts le cœur dûs aux odeurs indélicates qui finissent par rendre malade (pots d’échappement, poubelles, graillon, chique, etc) et ensuite un casque solide pour éviter les fractures du crâne aux distraits (merci de ne pas me citer, Marion…). Indiens et népalais étant tout petits, tout est à leur taille: les lustres, les bus, les portes, etc. Autant d’occasions de s’exploser la tête et de gémir!

 

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