16 mai 2001

Lever 7H00, départ 7H30. On va à Ayutthaya, l’une des anciennes capitales de la Thaïlande, à 88 km de Bangkok. Métro pour rejoindre rapidement le nothern bus terminal. C’est cool, ça permet d’éviter la circulation toujours bouchée. Entre le métro et la centrale des bus, il n’y a que quelques kilomètres à parcourir en bus. Le 77 qu’on nous dit. Alors, confiants on se met à l’arrêt de bus, c’est inscrit 77, ça signifie que son arrêt est là. Oh stupeur! En voilà un mais il est sur la troisième voie! Et il n’a pas du tout l’intention de s’arrêter! Tant pis, sûrement qu’il était bondé. Cinq minutes plus tard, un autre 77 pointe son nez, c’est le bon, c’est sûr! Et… il file à donf (on peut dire aussi à toute bringuezingue, si si…) sur la troisième voie malgré nos grands signes! Désespérés nous demandons à une thaïe “pourquoi?”. Elle nous envoie prendre de 145 sur le trottoir d’en face. Comme d’hab’, il faut prendre la passerelle pour traverser. Nous voilà donc en face. Dix minutes plus tard arrive le 145… sur la troisième voie!!! Mais, “traffic jam” oblige, il roule au pas. Alors on s’avance entre les bus en faisant de grands signes et… tout juste s’il ne nous roule pas dessus! Il poursuit sans nous! On est très agacés (Lionel: surtout Marion) de s’être levés tôt pour perdre une demie heure sur le trottoir avec des bus qui snobent les arrêts! On retourne au 77 et … ça marche. On ne comprendra jamais pourquoi, notre thaïlandais est nul et les thaïs pas trop fortiches en anglais. A la différence de l’Inde où presque tous les mômes et jeunes parlent l’anglais, ici ils ne le parlent pas souvent, et on est à Bangkok. Ca va être comique dans les villages!

Ayutthaya, grosse grosse concentration de temples érigés (voir ci-dessus) entre 1300 et 1600. Pas étonnant que Bouddha soit le personnage le plus représenté dans le monde. Bouddha signifie “l’illuminé” ou encore “l’éveillé”. Dans chaque temple il y a 5 à 20 chédis et… des dizaines quand ce ne sont pas des centaines de bouddhas! Et s’il n’y en a qu’un, alors il est géant. En tout cas c’est chouette, on a vu 6 ou 7 ensembles dont certains en ruines, d’autres rénovés mais très anciens. En tout cas, tous étaient remplis de bouddhas tantôt assis, tantôt debouts, tantôt couchés.C’est dans cette dernière position qu’ils sont le plus proches du nirvana. A propos le nirvana n’est pas vraiment le paradis, idée couramment répandue, ce n’est pas non plus simplement un groupe de musique. Non, nirvana veut dire simplement que l’on a atteint la plénitude, l’état de détachement. Ca signifie au sens littéral l’extinction de tout désir et donc de toute douleur, ainsi que la fin du cycle des renaissances qui constitue l’existence. Personnellement, je trouve dommage de se détacher comme ça, volontairement des plaisirs terrestres. Un bon saucisson, ça a quand même du bon! Mais justement, je dois être très terrestre…

Contrairement à ce que les gros paresseux du routard racontent, on peut facilement voir les sites archéologiques de “l’île” à pied, sans se crever et les songthaews (des minibus) nous emmènent aux autres pour quelques baths . Par contre, crème solaire obligatoire, ça cogne . Quant aux sites, 2 ou 3 sont payants, entre 20 et 30 baths pour de superbes sites.

Retour en train, y’en a marre des embouteillages. Arrivée sous l’orage, bus et grand moment de bonheur: le passage au supermarché puis… apéro! Bref, une belle journée.

qui foncent entre les voitures aux bus, en passant par les vélos-rickshaws, les tuks-tuks (dire touk touk) à 2 ou 3 places (sorte d’auto-rickshaws - voir l’Inde pour l’explication des rickshaws- superbement décorés et beaucoup plus spacieux), les tuks-tuks minibus avec 2 banquettes latérales, les songthaews (pick-ups avec deux banquettes latérales à l’arrière), les camions aménagés comme les songthaews, les minibus. Et la plupart s’arrêtent à la demande! Trop cool!

 

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