12 février 2001

Nos sacs sont prêts, on quitte Aqaba et sa douceur nonchalante comme on dit dans les guides (et c’est tellement vrai). Direction le Wadi rum (prononcer wadiroum, c’est pas un apero!), c’est-à-dire le désert Sud-Jordanien à environ 70 Km d’Aqaba.

C’est la première fois que je vais dans dans le désert et ce qui est le plus troublant selon moi, c’est l’absence de bruit. Le silence total. Aucun souffle de vent, aucun cri d’animal, rien. A un tel point que cela fait presque mal à nos pauvres petites oreilles habituées à avoir un fond sonore. Le Wadi Rum ce n’est pas le désert saharien. Il n’y a pas de champ de dune ni de sable blanc. Il y a du sable, mais il est plutôt rouge-orange. Les dunes, elles, sont isolées. Et puis surtout il y a les montagnes, des immenses blocs sortant du sable, rouges, jaunes, sculptées par les vents.

On est conduits par Hussan qui nous a proposé le voyage pour pas cher. Il faut dire qu’il a l’air de faire cela plus pour le plaisir que pour l’argent. Il vient de là, sa famille est bédouine (même ses 5 grand-pères qu’il a dit!). C’est pour lui l’occasion de s’éclater et de se retrouver dans son milieu (et aussi de suivre les principes coraniques: bières et vodka)

Le soir il nous fait un feu dans le campement ou il a l’habitude de venir. Il nous sort une grosse cocotte dans laquelle il a préparé un super plat genre ratatouille avec du poulet. Un régal. Et puis c’est la nuit à la belle etoile ou aux belles étoiles on devrait dire vu que le ciel en était rempli. Une chouette expérience même si le lendemain on se sent un peu crade!

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