8 mai 2001

Journée détente à Bangkok. Pour ne pas dire farniente. Notre plus grosse activité nous a tout de même conduits non pas à l’autre bout de la ville, mais à l’autre bout de la rue pour nous faire faire des photos d’identité. Avec cette chaleur, ce n’est pas si anodin que cela! Heureusement qu’il y a la piscine pour se rafraîchir un peu…

9 mai 2001

Journée studieuse à BKK pour dire comme les locaux (Bangkok=BKK). Une pile impressionnante de guides, des informations venant du net, la liste des adresses et des téléphones des ambassades. Nous voici prêts à affronter une tâche que l’on pensait plus simple a priori: tracer notre itinéraire à travers Thaïlande, Laos, Vietnam et Cambodge, le problème étant qu’on ne passe pas d’un pays à l’autre n’importe où. Les points de passage sont peu nombreux, certains sont fermés, d’autres encore réservés aux locaux. Un vrai casse-tête, sauf si on écoute les gens de l’ambassade du Vietnam. Pour eux, il n’y a pas de problème, ça passe partout à ce qu’ils disent… Dans la réalité, il n’existe que deux points de passsage et plusieurs témoignent s’être fait refouler. On verra bien.

10 mai 2001

Le métro de Bangkok est complètement aérien (il n’est pas vieux, il a été inauguré en 1999) et il a donc l’avantage, en plus de celui d’éviter les nombreux embouteillages, de nous laisser observer la ville. Seul son prix n’est pas terrible, on a payé 30 baths (5 FF), au moins 5 ou 6 fois le prix du bus. C’est sans doute pour cela qu’il est désert. Arrivés au fleuve, le Chao Praya, on emprunte un moyen de locomotion très prisé ici: le bâteau. De grosses vedettes remontent et descendent le fleuve sans cesse, avec de nombreux arrêts. Ils peuvent transporter une centaine de personnes et, là aussi, on est sûr au moins de ne pas être coincé par la circulation. Par contre, il vaut mieux éviter de tomber à l’eau, d’après la couleur elle n’a pas l’air très propre.

La suite coule de source. Métro, bâteau… Wat Pho. Il s’agit d’un ensemble de temples dont l’un héberge un boudha couché gigantesque (46 mètres de long pour 15 de haut) tout doré. D’autres temples abritent des boudhas, de taille humaine, assis les uns à côté des autres, distants d’environ un mètre. En tout, sur le site, pas loin de 500 boudhas! Dont un géant! Autour de ces temples, on peut se reposer à l’ombre, au milieu de chouettes arbres (sont-ce des bonzaïs, il ont l’air un peu grands?) et de statues en pierre aux airs terribles. Et ceux qui veulent peuvent essayer les fameux massages thaïlandais, puisque à l’intérieur de l’édifice, on trouve une école renommée de massage.

En revenant, on se tente un bout de chemin à pied dans Bangkok. Quel horreur! Bangkok a beau nous apparaître moins anarchique que les villes indiennes, il n’empêche qu’un automobiliste, ici comme ailleurs, reste un sauvage! Et traverser une rue tient parfois du miracle lorsque l’on ne trouve pas les ponts piétons construits à cet usage. En plus, la pollution n’arrange rien au malaise que l’on peut ressentir parfois, pauvres piétons que nous sommes au millieu de la circulation grouillante.

Quel bonheur de retrouver une cuisine avec des casseroles. Lionel revit et nous prépare son plat favori: des spaghettis bolognaise…

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