On a rencontré pas mal de voyageurs qui venaient du Vietnam et qui étaient déçus par les vietnamiens qu’ils avaient trouvés antipathiques. Et bien pas nous! On est tombé sur des gens accueillants et amicaux et qui ont presque toujours répondu à nos sourires - quand il ne les avaient pas provoqués.

Le Vietnam restera pour nous d’abord Hanoï, la capitale nonchalante. Avec ses rues bondées de scooters, ses trottoirs où les habitants papotent, mangent et font la sieste, son vieux quartier où chaque métier possède sa rue et où chaque rue est dédiée à un métier, et puis surtout son lac si plein de vie avec ses papis en pyjama et ses cafés, permanents ou improvisés, dont les terrasses font le coeur de la ville et sont, avec les marchés, les lieux de rencontres.

Autour d’Hanoï, que de merveilles! Il y a Sapa, où la beauté des vallées couvertes de champs de riz en terrasses a failli nous laisser sur le flanc, avec ses ethnies montagnardes aux coutumes encore préservées -pour combien de temps- et aux vêtements teints à l’indigo. Toujours dans les merveilles naturelles, la baie d’Along bien sûr, avec ses grands “pains de sucre” surgissant de la mer et Catba, l’île qui nous a permis de nous enfouir au fin fond de la jungle avec ses terribles araignées! Mais aussi Hoa Lu, “la baie d’Along terrestre” dans les rizières ou encore la pagode des parfums.

Plus au centre Hué, la cité impériale, ses pagodes, la ville animée mais tellement moins assourdissante qu’Hanoï, les mausolées impériaux qui ont tout d’un grand jardin agréable! Hoi An, toute mignonne, sa campagne, son site Cham, ses maisons charmantes et sa plage familiale. Plus au Sud, Nha Trang, la station balnéaire. Et enfin Saïgon, dynamique, moderne et son delta du Mékong voisin…

Partout, trois points communs: l’eau, les sourires et la campagne. Partout d’attachantes scènes de vie campagnardes qui nous séduisent tant, où s’animent des chapeaux coniques et des palanches. Le temps semble s’y être arrêté. Dommage que ce soit à cause des si nombreuses années de guerres destructrices et sauvages et du communisme qui a isolé et fait régresser ce pays.

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