13 mai 2001

Un petit tour au musée retraçant les événements liés au fameux pont. Ca, c’est pour comprendre un peu l’histoire du pays. Un petit tour en train au milieu des splendides forêts avec un passage sur le pont cité plus haut. Ca, c’est pour découvrir et admirer la nature. Et enfin, un petit tour avec pause déjeuner aux cascades Sai Yoke Noi. Ca, c’est pour observer les thaïlandais qui profitent de leur week-end. Ils ont l’air de beaucoup pique-niquer et chaque coin de verdure est une occasion de repas en famille ou entre amis (beaucoup de bandes de jeunes…). Les cascades aussi sont très prisées, elles servent en quelque sorte de piscine municipale. Il fait tellement chaud qu’il faut bien cela pour se rafraîchir. Celles de Sai Yake Noi servent aussi de terrain de jeux. Des gamins courent, sautent et plongent partout, c’est très amusant à regarder.

14 mai 2001

Retour vers Bangkok en bus avec un petit arrêt à Nakhon Pathom où l’on trouve le plus grand chédi de Thaïlande. C’est même le plus grand monument bouddhique du monde (127 m). Au fait, un chédi est un monument en forme de cloche - qui ressemble à ce qu’on appelle les stupas en Indonésie.

Gros embouteillage pour rentrer dans Bangkok. Décidemment, la circulation dans cette ville est vraiment horrrible. On arrive tout juste à temps à l’ambassade du Viet-nam qui ferme, il est vrai, un peu tôt (16H30). On a nos visas! Et on a bien re-demandé, on peut entrer par n’importe quel point autorisé à la frontière. Ils ont un peu assoupli leurs règles, avant il fallait faire préciser sur le visa le point d’entrée et de sortie du pays, sans quoi on se faisait refouler à la frontière. Bonjour la flexibilité! C’est amusant, la personne qui a signé nos visas s’appelle Nguyen. Isa avait raison, il paraît qu’au Viet-nam tout le monde se nomme ainsi. Ils ne sont pas tous de la même famille pourtant! Va falloir éclaircir ce point… à suivre.

15 mai 2001

Journée administrative à Bangkok. On passe près de 8 heures à parcourir la ville dans tous les sens (on doit connaître les terminus de toutes les lignes). Et tout cela pour réserver nos billets de train et pour faire nos visas pour le Laos. Au moins, c’est fait, il ne nous restera que le visa du Cambodge, mais celui-ci, on le fera depuis le Viet-nam. En fait, si on a perdu tant de temps, ce n’est pas la faute de la SNCF locale (il a fallu 3 minutes pour acheter nos billets), ni la faute de l’ambassade du Laos (même si le service express d’obtention de visa en 1 heure a duré près de 3 heures, mais bon, ils étaient si accueillants). Non, toute cette perte de temps est dûe… à la circulation. Le yoga, le bouddhisme et tout ce qui va avec, c’est peut-être pour se maîtriser dans les embouteillages, car il faut vraiment du sang froid!

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