01 juin 2001

Lever matinal et bus-camion pour Khon Chiam (prononcé Konne Kiam). C’est tout petit mais quand même un peu touristique… Si, si, on a déjà vu un farang ce matin. Et pour cause, ici il y a une superbe attraction: la rivière aux deux couleurs. Il s’agit en fait du Mekong et de la rivière Moon qui se rejoignent. Le premier est rouge-brun, la deuxième est verte. Le meilleur endroit pour voir la réunion de ces deux cours d’eau, est un promontoire derrière le Wat, le temple du village. On y rencontre 3 jeunes filles qui nous montrent qu’on peut manger des mangues qui viennent à peinde de tomber d’un superbe arbre. Marion essaie de leur expliquer un peu notre parcours en Thaïlande. Pas facile, elles ne parlent pas anglais. Je crois qu’elles n’ont rien compris, mais ce n’est pas grave, ça les a fait beaucoup rire et Marion aussi. C’est l’essentiel, non? Et puis il fallait bien passer le temps, on est coincé ici sous l’orage.

Les maisons thaïs de plein pied sont rigolotes. Il y a une immense pièce qui donne sur la rue par des portes de garage sur toute la façade. C’est une pièce à tout faire: manger, dormir, regarder la télé, avoir le magasin, ranger la voiture, le vélo, les mobs le soir…

2 juin 2001

“Sawadi kâ” dit Marion. “Sawadi Krapp” dit Lionel. Bonjour dit par une fille et par un garçon. Pour être polies, les filles rajoutent un “kâ” traînant, les garçons un “Krapp” énergique. Ca donne des trucs rigolos comme: “5 baths Ka” dans les magasin, ou encore “OK, ka”… Merci se dit “Kopkun ka”.

Comme dit Bénabar dans une de ses chansons -il faut absolument écouter Bénabar, sinon on ne vous cause plus - “Il n’est pas vrai (…) que tous les suisses fabriquent des pendules et que tous les grecs s’en…” Et il n’est pas vrai non plus que tous les thaïlandais sont sympas et souriants. Ce matin par exemple, on a loupé notre bus de 9H20 pour Phibun Mangsahan à cause d’un tuk-tuk -pas de généralité, mais ils sont forts ces tuk tuk… Il veut nous emmener à Chong Mek pour 200 baths. Nous, on ne veut pas. Il y a un bus qui attend là, est-ce le notre? Renseignements pris, non ce n’est pas le bon. On attend, le tuk-tuk n’arrête pas de nous répéter qu’il n’y a pas de bus avant 17H00. Mais vers 10H00, arrive un bus qui a un look si particulier qu’on le reconnait, on l’avait vu à Phibun il y a 2 jours! On court se renseigner. Il y va. Après ça, le tuk-tuk va parler au chauffeur et ce dernier vient nous voir en nous lançant sans gêne: “pas de bus pour Phibun avant 17H00” !!! Reflexion faite, on est sûr qu’il nous a déjà joué le même tour avec le bus de 9H20.

Une heure plus tard, à midi, on arrive à Phibun d’où on repart tout de suite en camion-bus pour Chong Mek, la frontière avec le Laos.

-
-
-
-
-
-
-
-
-
-