5 février 2001

Après une rapide escale à Vienne, nous arrivons à Amman à 15 H. Cela cafouille un peu a l’aéroport, on voit deux ou trois personnes avant de trouver celui qui veut bien tamponner nos visas. Il n’y a pas de pression autour de nous, à peine une personne qui nous propose un taxi, on refuse, il part.

Juste devant l’aéroport, on tombe sur un bus, il nous emmène vers la ville, à Abdalli Station pour 1.5 JD (soit 15 FF). L’aéroport se trouve à une trentaine de Km de la ville. Arrivés à Abdalli Station, il faut encore aller vers le downtown, le centre ville, qui se trouve plus bas encaissé dans des collines. La ville est grande, il y a des voitures partout, des bus, des taxis jaunes, d’autres blancs. On est un peu perdu, on demande alors notre chemin à un gars en uniforme qui trône dans une guérite. Mais il ne parle pas un mot d’anglais! Des gamins nous emmènent vers un anglophone qui nous explique tout: il faut prendre un taxi " service “, ce sont les blancs et pas les jaunes. A la différence des jaunes qui sont les vrais taxis, les " services " ne partent que quand ils sont pleins et font un trajet fixe. Le prix est de 10 piastres chacun (1FF). On lui montre les pièces que nous avons parce-qu’il n’est pas facile de s’y retrouver: il y a les dinards, les piastres et les fils (100 piastres=1000 fils=1 dinard). Comme on vient d’arriver, on n’a que des gros sous. Alors notre interlocuteur nous donne l’argent pour le taxi!!! Quelle hospitalité ! Et il demamde aux gamins de nous conduire de l’autre côté de la place et d’arrêter un de ces fameux " services “. Mais tout le monde n’est pas aussi généreux et les gamins nous demandent un backchich!

Après 5 minutes de descente, le service nous dépose dans le centre où on se perd pendant un bon quart d’heure! Il faut dire que le plan du routard n’est pas des plus précis et qu certaines rues n’ont pas de nom ou bien ils ne sont écrits qu’en arabe! (facile non!). On lira par contre que certaines rues possèdent 3 noms! Bref, on cherche le Cliff hôtel, on ne le trouve pas et on se fait accoster par le proprio du Baghdad hôtel dans la rue. On voit les chambres, pas mal, elles valent 4 JD… l’affaire est faite.

Le soir on se fait accoster par Saad qui devine que nous sommes français à cause du Routard. Il est franchement marrant, parle de tout et rien, saute du coq à l’âne et jongle entre l’anglais et l’italien (il a habité en Italie assez longtemps et maîtrise vraiment bien cette langue). On va avec lui dans un coffe shop. Rien à voir avec ceux d’Amsterdam. Ici on boit du thé et on fume le narguilé (ou la " shisha “), une pipe à eau, un long tube dans lequel on aspire et du tabac aromatisé aux fruits (fraise ou pomme par exemple). Les gens (les hommes devrais-je dire) y jouent aux cartes ou au baggamon. Marion gagne 2 parties contre Saad. Affamée par son succès, on va dans un resto, conduits par Saad, où l’on découvre la délicieuse cuisine jordanienne. Beaucoup de salades, du taboulé (pas le même qu’en France, il s’agit de tomates, de blé concassé et de persil haché) des falafels (croquettes de pois chiches frits), des kebabs, un excellent pain plat appelé " chirac " (si!si!) et de l’hommos (une purée de pois chiche avec de l’huile d’olive).

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Retour de Jerash
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Balade avec Khaled
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