14 juin 2001

Journée transports dans les montagnes magnifiques, tantôt couvertes de forêts, tantôt de cultures sur brûlis. Chaque nouveau virage provique l’émerveillement. Des montagnes à perte de vue. Sur la route, de nombreux enfants nous font signe. Il faut dire que le taux de scolaristaion est très faible. La très grande majorité des laotiens est paysanne et les enfants aident très tôt. Ils vont en moyenne trois ans à l’école, mais c’est une moyenne nationale, sachent qu’en fait il y a un gros gros décalage entre villes et campagne. Même les instituteurs ont chinté l’école. Moins de cinq ans d’études pour la plupart d’entre eux. On est bien loin du cycle scolaire théorique qui comporte onze années.

Les laotiens étant essentiellement campagnards, le pays est très vivant. Partout on rencontre du monde, que ce soit dans les petits sentiers perdus en montagne ou dans les rizières. Chez nous, les champs sont vides, c’est triste. Et le gros avantage de cette vie, c’est d’éviter la misère, d’éviter les sans-logis qui sont propres aux grosses villes. Chacun peut cultiver un peu et élever poules et canards. Ce n’est pas le top de la richesse, mais els besoins en produits manufacturés sont encore faibles, cela suffit donc souvent.

C’est tout cela qui leur a permis de conserver les traditions. A la différence de la Thaïlande où tout le monde s’habille à l’occidentale (sauf sur les cartes postales), où les femmes portent souvent les cheveux courts, les gens sont restés un peu plus traditionnels ici et beaucoup de femmes lao portent les cheveux longs attachés, une jolie jupe longue étroite brodée dans le bas aux couleurs très gaies et souvent le chapeau de paille pointu. Honnêtement, je ne suis pas “porteuse” de robes, mais c’est dix fois plus joli. C’était un peu comme ça aussi en Inde avec les jolis saris colorés.

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