Dimanche 8 juillet Tam Coc, Les grottes de Trang An, grotte de Mua

On a loué des vélos aujourd’hui pour aller voir les grottes de trang an. Depuis ce matin il pleuvine où il pleuviote, je ne sais pas trop. J’espère qu’on va pas se prendre un énorme orage comme hier lors de notre balade en barque (qui est censé durer 3 heures)

On part vers 10:00 avec nos vélos aux hauteur de selle aléatoire et pas complètement réglable. Direction les grottes de Trang An pour une visite de la baie d’Halong terrestre en barque.

Première partie, petit chemin à travers les rizières. C’est parfois un peu peu boueux. Malo est ronchon. Hippolyte lui veut carrément qu’on l’abandonne sur place. L’idée nous passe effectivement par la tête.

Belle balade à Trang An. Trois heures de visite de grottes et de temples à travers les montagnes qui jaillissent de l’eau. Nous avons deux bateaux. C’est 4 touriste ou 5 vietnamiens. Sans doute parce-que l’occidentale est plus gros… Je suis avec un irlandais et Malo. Cerise, Hippolyte et Marion sont seuls sur un autre. Il ne fait pas si chaud que ça finalement. Et la pluie s’est arrêtée. On finit la balade. Marion, sur son bateau à droit au formulaire de satisfaction remplie directement par la rameuse. On avait vu ça sur trip advisor. Elle leur faire remplir en particulier une case comme quoi, non, non la rameuse n’a pas demandé d’argent. Juste avant de lancer un “money”. Cerise est choquée. Elle trouve ça pas bien. Elle a raison. Même si on peut comprendre le besoin de pourboire, faudrait pas faire fuir le touriste, hein ?

On repart en vélo. On s’arrête en route dans un restaurant tout paumé. On est servi par une jeune fille qui doit avoir 12 ans et qui est la seule à parler anglais. C’est bon. Les portions sont pour deux tellement elles sont énormes.

Puis c’est la crotte, grotte, de l’UA. Ou de toi. Je sais plus. On se fait siffler de façon très officielle, gros panneau stop à l’appui pour garer nos bicyclettes. Ça râle un peu. Les garçons trouve qu’il est trop haut ce temple et qu’on serait mieux à la piscine et que 100000 vnd c’est trop cher et qu’on serait mieux à la piscine. La jeune fille au sifflet, nous voyant en grande discussion nous laisse passer. Bon, ce n’était pas le sujet du débat, mais on comprend que ce poste n’a rien d’officiel et qu’on peut continuer. On avance donc. On nous refait le coup du parking une seconde fois. Juste avant l’entrée de la grotte. Cette fois ci on tombe sur un sale type (comme dirait Marion) (ce que j’appelle un ongulé) qui élève la voix. On reste calme, on lui dit qu’on parle pas comme ça.

Chaque fois, que ce genre de petite mésaventure nous arrive dans des pays pas très fortuné, je repense à Coluche qui disait, en parlant de sa mère que la pauvreté rend con.

Bref, on va se renseigner pour le billets. C’est tout de même 100000 vnd pour monter…z’ont vu comme c’est haut ! C’est nous qu’on devrait être payé!

Pour éviter d’aller chez l’autre gros ongulé, on retourne garer nos vélos chez la nana au sifflet qui avait eu la sympathie de nous faire signe de passer.

On prend nos tickets. La dame à l’accueil nous fait 5 au prix de 4, elle doit avoir compris que c’est pas chrétien de faire monter les gens si haut par cette chaleur. Ni bouddhiste d’ailleurs. Ou Patriarchiste.

Bref, 458 marches vers le premier temple, le plus haut. On a compté avec Malo. Vue sublime. On dégouline de partout. On perd des litres et des litres d’eau. C’est horrible.

De l’autre côté, moins haut mais marches plus petites, 479 marches. J’attends Malo qui veut absolument compter en bas. Je le crois.

On rentre ensuite à l’hôtel. Les filles coupent à travers rizières. Les garçons, plus urbain passe par la route. On sera quand même arrêté par un troupeau de buffles ! Notre côté urbain en prend un sacré coup.

On arrive à l’hôtel. Plus d’eau dans les salles de bains. Sniff sniff ! Les garçons y vont comme ça. Marion les suis. Ele croise le Monsieur Bricolage de l’hôtel qui lui dit que dans 5 minutes l’eau est revenue.

Un gars frappe à la porte. Il va ouvrir d’un air confiant, et peut-être même fier, le robinet de la salle de bain. De gros glou glou. Toujours pas d’eau. “Pas grave”, il me dit que dans 5 minutes c’est réparé. J’espère qu’on aura de l’eau avant demain.

Lundi 9 juillet Tam Coc et les environs

Journée prolongation à Tam Coc. La piscine et le côté vacances au milieu de la famille vietnamienne qui tient la guesthouse a eu raison de notre programme.

Pluie forte vers 10h, comme hier. Jeux dans la piscine, sous la pluie battante. C’est plus drôle et plus rafraîchissant.

La pluie s’arrête. On part en vélo. repas au hasard dans un restaurant de Tam quoc. Il se trouve que c’est vraiment très bon et très bon marché. Au moment de repartir la pluie se met à tomber très très fort. D’après la dame du restaurant, il y en a au moins pour 2h. On hésite un peu, on finit par partir. Vêtu de nos K-way, on se dirige vers l’hôtel. On est dans doute qu’à 5 ou 600 mètres, mais cela suffit pour complètement nous tremper shorts et culottes. Les enfants s’amusent beaucoup, ils roulent dans les énormes flaques d’eau. Arrivés à l’hôtel, ils veulent même repartir pour faire un tour du lac, histoire de bien profiter de la mousson.

On se change. La pluie s’arrête, on reprend les vélos et on part direction la réserve d’oiseaux.

Sur la route il y a plein de canards, des centaines de canards blancs. Le décor est très chouette. Il y a ces grand pics, ces montagnes qui sortent de nulle part. Ces petits cours d’eau. Les gens s’y baignent, d’autres s’y déplacent en barque.

On arrive un peu tard à la réserve d’oiseaux. C’est un parc complètement construit qui semble n’avoir que peu d’intérêt. On décide de ne pas y aller, le véritable intérêt, c’était sans doute cette promenade en vélo et les paysages rencontrés.

Pour rentrer, on prend un autre chemin qui part dans les rizières. Très vite, ça devient boueux. Très très boueux. Malo prends un peu d’avance. Hippolyte et moi portons nos vélos pour le rejoindre, impossible de les faire rouler, la boue s’est tant incrustée de les gardes boue et les freins, que les roues sont complètement bloquées! Marion et Cerise, elles, font demi-tour. Elles mettent un temps fou pour rejoindre le macadam, ralenties par la terre glaise qui font que les chaussures pèsent une tonne.

On est complètement dégoûtants, les vélos aussi. Mais j’ai l’impression que tout le monde s’est bien marré.

De retour à l’hôtel, c’est nettoyage au jet d’eau pour les vélos et pour nos sandales!!

Mardi 10 juillet Glandouille à Tam Coc

Il peut depuis 6h, ça fait maintenant 3 heures. J’espère que ça va s’arrêter, qu’on puisse profiter de notre dernière journée à Tam Coc. Ce soir nous prenons le sleeping bus pour Hué. On n’a pas mal hésité, arrêt ou pas à la dmz, bus ou train. Mais le train c’est vraiment cher (presque 60$ par personne) et surtout ce sont des compartiments couchettes de 4. Et on est 5…

Balade dans les rizières avec Marion, pendant que les enfants plouffent dan la piscine

Repas au même resto sympa qu’hier. Mais il y a une grande tablée devant nous. Du coup on attend une heure. On va leur envoyer Philippe Etchebest. Simplifier le menu, un bon coup de peinture, une thérapie de groupe, et hop c’est reparti.

Piscine. Glandouille. Remballage de sacs.

Il est 20:00, on part de l’hôtel dans la grosse voiture du mari de la dame de l’hôtel qui ne parle pas plus anglais que nous vietnamien. Il nous dépose à quelques centaines de mètres dans la cours d’un autre hôtel, sur la route principale. On attend notre sleeping bus qui arrive rapidement

On s’installe. Le bus est un peu pourri, le skaï des sièges est défoncé. C’est un peu le bordel pour s’installer.