Vendredi 13 juillet, Hoi An et coconut village

Journée vélo aujourd’hui, on part de l’hôtel vers 10h. Même genre de vélos que à Tam Coc, avec des paniers à l’avant, un peu pourri, avec des selles trop basses. Direction le village de Cam Tham, à 5 ou 6 km l’ouest de Hoi An. La route est largement moins agréable qu’à Tam Coc. Moins vert, plus de scooter et moins de canards.

Arrivé au village, un peu perdu sur ce qu’il y a à voir, et un peu écrasés par la chaleur lourde qui règne au Vietnam, on s’arrête dans une épicerie pour une bouteille d’eau. Les propriétaires du lieu, nous propose un tour un basket boat. Dress bateaux tressés, tout rond. Pourquoi cette forme de demande Malo, alors que finalement, partout dans le monde les bateau ont la même forme.

On se laisse tenter par leur tour, 300K vnd pour toute la famille. Mais on convient de partir d’ici quelques heures. D’abord nous allons faire un tour au coconut village. Pour expliquer cela, il aura quand même fallu que l’épicière appelle sa fille qui speak English.

On enfourche nous bicyclettes. Et c’est reparti !

On arrive au coconut village. Petit détour d’entrée pour le village lui même. Venez visiter toujours autant Cerise qui ne comprends pas qu’on puisse faire payer juste pour accéder à un village. Clairement, une fois dans le village, on a un peu le même sentiment. Pas grand chose à voir. Bon, pour être franc, que dalle. Des ruelles étroites, bordées de maisons, quelques boutiques, des restos et cafés.

Seul intérêt, le départ vers des tour en basket boat. Et c’est un peu, surprenant… départ à la chaîne des gens qui arrivent par vagues, sans dire en bus. Les bateaux qui sont donc à la queue leu leu. Et certains qui embarquent des enceintes, en plus de leur clientèle, avec musique à fond ! On a plus l’impression d’être dans un parc d’attraction, chez Walibi, qu’à la découverte de la mangrove locale.

Un peu dubitatif, on rebrousse chemin. Tentative pour aller voir un village de pêcheurs de l’autre côté de la rivière. Il faut franchir un énorme pont, 2x2 voies, tout neuf, qui semble démesuré par rapport à la région. Impression d’être sur l’autoroute. Arrivés en haut. Les enfants se mettent en grève. “Je te préviens, si je descends par là, je ne remonte plus !” Car oui, il y a de la pente. Et avec nos vélos rudimentaire, sans vitesses, la montée fut éprouvante sous les 50°C (bon j’exagère un peu, mais en ressenti, en mon ressenti, il fait bien ça !)

De toute façon, on voit le village au fond. Bof. Et puis il est 14h. On a faim.

Marche arrière. On trouvera bien un resto sur la route pour retrouver notre boui-boui agence touristique. Alors certe, on trouve, mais d’abord, on va trop loin, on s’arrête dans une épicerie où Google translate est le seul moyen de communication et dans laquelle on est à deux doigts de manger des nouilles déshydratée, on fait marche arrière parce que bon il n’y a rien pour manger ici, on perd Marion qui s’était sans doute arrêtée pour une pause photos. Et on finit chez une dame charmante qui nous sert des cau lau pas mauvais (sauf le poulet qui ressemble plus à de la carcasse qu’à de la viande).

Après ce repas copieux mais pas complètement contrôlé pour problème de vocabulaire. On va faire notre tour de basket boat. Départ de l’épicerie, départ en… scooter ! Deux dames aux manettes, l’épicière et sans doute une collègue, plus les trois enfants sur une des machines, et Marion et moi sur la seconde. J’avoue ne pas être trop rassuré, pas franchement d’endroit pour poser les mains, ni les pieds. Les enfants eux, ont l’air de trouver ça vraiment trop bien !!

On embarque au bout de quelques minutes dans les baskets. On ne va pas vers coconut village et ses baskets-enceintes. C’est joli ces palmiers les pieds dans l’eau. On croise un groupe énorme qui s’éclate sur gangnam style! On a le droit à du tressage de bagues et fleurs en feuilles de palmier. Pas transcendant, mais amusant à faire !

Retour au bercail. Pause toilette.

On file ensuite vers la plaine tant attendu par Hippolyte. On y reste bien 10 minutes. Coup de sifflet des maîtres nageurs. Mais surtout il commence à faire noir et nos vélos n’ont pas de loupiotte. Retour donc dans la pénombre au milieu des mobs, scooter, taxis. C’est un peu chaud quand même !

Resto au croisement pas loin de l’hôtel. Service lent, mais très bon plats. Le Claypot ça s’appelle.

Samedi 14 juillet glandouille à Hoi An

On passe la matinée à se demander ce qu’on va faire pour le quelques jours s’il vous reste. Le plan pour le moment, c’est avion pour Can Tho. Mais ça me laisse un goût d’insatisfaction. Seulement deux nuits sur place, pour profiter du delta du Mékong, c’est quand frustrant. On a pourtant failli acheter les billets cette nuits (on s’est couché à 1h du matin, mais le site VietJet Air a eu raison de notre patience.

Bref cas discute, ça tergiverse. On finit par se dire qu’on peut passer ces deux nuit supplémentaires entre Hanoï et Hoi An.

Balade à pied dans Hoi An. Déjeuner dans un resto croisé au pif. Un végétarien trop bon où tu composes ton assiette de plein de choses rigolotes dont tu ignores le nom et le goût (le resto s’appelle le Quan Chay Dam)

Achats de babioles souvenir. Hippolyte s’en d’une à cœur joie de négocier les prix.

Dîner dans la rue. Banh mi fried egg, vache qui rit. Car oui, ici on a retrouvé la vache qui rit qui nous avait nourri il y a quelques années au Vietnam. Et c’est la première fois de ce voyage qu’on en retrouve dans les étales.

Match de foot pour suivre nos amis belges qui jouent contre les anglais