4 juillet 2001

Déjà, le Vietnam est un pays qui s’étire du nord au sud tout en longueur. En plus, tout le monde voyage avec les fameux billets “open tour”, dans les mêmes bus, avec les mêmes arrêts. Résultat, on croise sans arrêt les mêmes tronches et on finit même par sympathiser avec quelques personnes. Quelques rares personnes, faut pas déconner, en règle générale, on n’aime pas les gens. C’est comme ça qu’on se trouve à faire un bout de chemin avec Clémence et Jérôme, qu’on entraîne dans un périple sous le soleil dans les rues de Hoï An à la recherche d’un hôtel bon marché et si possible avec des fenêtres qui donnent sur autre choses que sur un couloir intérieur. La galère… la ville a l’air fort sympathique, pleine de restos et de boutiques installées dans de charmantes maisons à l’architecture agréable. Ce sont des maisons basses, de style très simples, comme on en trouve dans certaines petites villes du sud de la France. Mais les hôtels sont balaises à trouver!

Enfin, on finit par dénicher notre bonheur, en plein centre, tout près d’un chouette marché. Epuisés et dégoulinants, direction la plage qui se trouve à quelques kilomètres de là et que l’on rejoint à vélo. La plage est vraiment agréable. Déjà, elle est propre et jolie, ce qui n’est pas négligeable. En plus, l’eau est plutôt claire et vraiment chaude. On n’hésite pas un quart de seconde à y entrer tant elle est bonne. Mais surtout, elle est remplie de familles vietnamiennes qui semblent passer ici leurs vacances. Car ce sont les vacances scolaires. Du coup, même après le coucher du soleil, les gens profitent du beau temps sur le sable, et beaucoup plus encore dans l’eau. Les gamins s’en donnent à cœur joie, ils crient, ils sautent, ils s’amusent… sans vraiment remarquer le coucher de soleil exceptionnel. Pas comme en Inde où le plus banal d’entre eux attirait les foules.

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