Dimanche 5 juillet
Grosse journée de route. On part de Xerokambos part une chouette route de montagne. Paysages complètement désertiques presque lunaires. On arrive ensuite sur un plateau. C’est haut, c’est plat mais surtout c’est très vert (avec en particulier beaucoup de vignes). On redescend ensuite au plus bas, c’est-à-dire au niveau de la mer. C’est une des côtes les plus touristiques que nous ayons croisé pour le moment (on n’a pas vu tout le nord près d’Heraklion) avec des boutiques pour la plage un peu partout et des immeubles de petits appartements destinés aux vacanciers. Et où les plages ne sont pas exploités, ce sont des grandes serres qui descendent jusqu’à la mer. Mouai, disons qu’on a vu des endroits plus sauvages.
Cela nous mène tranquillement jusqu’à Iarapetra, une ville d’une bonne taille entourée de plages de part et d’autre. A l’est, c’est plutôt aménagé pour la baignade (mais vu la longueur de la plage, ça a l’air de rester assez agréable), alors qu’à l’ouest c’est complètement à l’abandon : papiers un peu partout, on voit même de temps en temps une carcasse de voiture. Des endroits semblent tout de même sympathiques et des grecs profitent de l’ombre des tamarins pour profiter de la plages ou pour garer leur voiture.
Après quelques plages chargés de parasols (cela va jusqu’à Mirtos), on remonte haut haut dans la montagne. La route est plaisante. On profite de l’arrêt à la station de Pefkos pour faire le plein d’eau. La vieille dame qui sert l’essence, très sympa, nous installe même rien que pour nous un tuyau d’arrosage. Et elle donne des gaufrettes au chocolat aux enfants…
Plutôt que de continuer tout droit vers Pyrgos, on fait un crochet par… la mer évidemment. On redescent vers Keratokambos. Une longue longue plage de galets et sables gris. Nous sommes dimanche, c’est la sortie pour les familles grecques. On les retouve un peu parout le long de la plage mais aussi dans les 3 ou 4 tavernas entre Kerakotambos et Kastri. On longe la côte jusqu’à Tsoutsouros. A certains endroits, la route est tout défoncées par des nids de poules. C’est visiblement très touristique mais uniquement fréquenté par des grecs. Et dès qu’on s’éloigne des plages, on est en pleine campagne “authentique”. Un endroit touristique et populaire, je ne sais pas si on peut résumer cela ainsi… Moi, ça me plaît pas mal…
On finit ce bout de côte par Tsoutsouros. Le début de la ville ressemble un peu à une ville fantôme, pas complétement achevée… et puis c’est la plage. Bondée. Ca s’amuse, il y a de la musique, des restos. Touristique et populaire. Juste un conseil au passage. Au fond de la plage, bien après le port, ça ressemble fort à un cul-de-sac. Les voitures qui cherchent des places pour se garer gênent celles qui repartent. Alors en camping-car! On se tape au moins deux ou trois cents mètres en marche arrières sans possibilité de faire demi tour…
Après la mer. La montagne. Mais ça roule bien. La route est droite est plutôt bien aménagée à certains endroits. On passe par Pyrgos (très grand) et on arrive à Agia Deka où se trouve le site de Gortine. Visite en fin de journée (il est 18H30) très agréable : nous sommes les seuls sur le site!
On file ensuite vers Matala. On fait une pause repas à Sivas. Tavernas Vafis. A conseillé. Plats crétois garantis : escargots frits, ragoût de chèvre, légumes sauvages ceuillis par les anciens en montagnes (TODO dans routard), aubergines farçies… et raki et dessert offert par le patrons!
En repartant, on décide de dormir à komos. Après un passgae bien involontaire à Matala et un demi-tour un peu serré, on arrive à Komos. On ne voit rien. Il fait noir. On retourne… à Matala pour dormir sur un, parking. Nuit calme malgré les quelques voitures qui passe de temps en temps… Il fait chaud!